Introduction
La quantité d’acides et de bases dans un milieu est définie par le pH.
La quantité d’acides et de bases dans un milieu est définie par le pH. Lorsqu’on mélange un acide avec une base dans les mêmes concentrations, il en résulte une solution contenant un sel neutre. Cette solution a alors un pH de 7.
Un pH entre 0 et 6,9 caractérise une solution acide
Un pH entre 7,1 et 14 caractérise une solution basique
Dans l’organisme, les pH sont différents suivant les milieux organiques. Dans l’estomac, le milieu est très acide, par contre la salive est plutôt basique.
Le sang a besoin d’un pH constant de 7,4, soit très légèrement basique.
En médecine clinique, l’équilibre acido-basique du sang et de l’urine fournit de précieux renseignements pour un diagnostic de santé.
Lorsque l’équilibre acido-basique est rompu dans un organisme, souvent en faveur de l’acidité, les effets négatifs ne sont pas immédiats mais quelques signaux d’alerte se font ressentir.
L’excès d’acidité se concentrant d’abord dans les tissus conjonctifs, moins vitaux, on remarque :
– Des ongles, des cheveux, une peau affaiblis, dévitalisés… (Cassants, striés, secs, sensibles..).
– Une cicatrisation difficile, des fourmillements sur tout le corps..
– Une fatigue chronique inexpliquée…
– Des douleurs articulaires sans vraie raison, efforts ou exercices intenses …
– Une sensibilité accrue aux allergies, aux infections…
– Des brûlures digestives, des maux de tête récurrents…
Puis avec le temps, si rien n’est fait, l’acidose pourra entraîner des pathologies organiques sérieuses.
Le sang ne peut accomplir son travail vital de transporteur d’oxygène et de nutriments que si son pH n’est pas acide mais légèrement alcalin. Il en est de même pour la fonction cardiaque.
Pour maintenir l’équilibre acido-basique dans ses différents milieux, l’organisme utilise tout un arsenal très sophistiqué. Il peut éliminer les surplus d’acides métaboliques par les émonctoires que sont les reins, l’intestin, la peau, les poumons.
La respiration (par l’oxyde de carbone) permet également une régulation du pH.
L’organisme peut aussi neutraliser les acides en les « tamponnant » avec des bases, des minéraux basiques, qu’il a à sa disposition. Ces minéraux basiques sont apportés à l’organisme par l’alimentation. S’ils sont insuffisants et que l’acidose (l’excès d’acides) est trop importante, l’organisme devra stocker ces acides dans les tissus conjonctifs et les graisses où ils feront moins de dégâts.
En résumé, si un organisme fabrique trop d’acides (par une digestion difficile, une alimentation déséquilibrée, trop de mauvais stress intérieur), il aura besoin pour neutraliser ces acides d’organes émonctoires (organes d’élimination naturelle) en pleine vitalité et actifs. D’où l’importance de boire suffisamment d’eau, de bien respirer, de parfaitement digérer, de bien éliminer par les reins… Et d’avoir à disposition (par des apports alimentaires de qualité) suffisamment de sels minéraux
Pourquoi se forme-t-il trop d’acides ?
L’acidose est source de nombreuses pathologies et fatigues
Les acides en excès nous semblent provenir des aliments acides ingérés. Cela n’est pas complètement vrai et en fait, tout est beaucoup plus compliqué.
Ainsi, des aliments dits acides peuvent devenir basiques dans l’organisme et inversement…
Plus important que de classifier les aliments par leur pH interne, il faut s’intéresser à leur digestion.
Exemples :
Le citron, aliment très acide sera consommé pour désacidifier l’organisme ( il stimule notamment les émonctoires dont le foie). Par contre l’orange, qui est plus difficile à digérer peut être plutôt acidifiante suivant le moment où elle est ingérée et la façon dont l’organisme va la digérer. Le lait, le beurre sont des aliments basiques qui pourront être très acidifiants dans un organisme allergique au lactose ou dont le foie tolère mal les produits laitiers.
Le jaune d’œuf à pH basique sera acidifiant une fois cuit dur.
On pourrait multiplier les exemples…
1. Retenons tout de même que plus un aliment est riche en protéines plus sa digestion produira d’acides, acide urique notamment. Ce n’est valable uniquement pour les protéines d’origine animale. Même si les gibiers, viandes rouges, charcuteries, fruits de mer, sont les aliments les plus producteurs d’acide urique, en consommation excessive et sans associer de légumes verts.
2. Retenons aussi que l’addition au même repas d’aliments riches en protéines, charcuterie, viande, avec des pâtes (riches en gluten qui est la protéine du blé), fromage , dessert lactée, engendre évidemment une grande production d’acides. Cette production d’acides demandant un énorme travail de neutralisation et d’élimination à l’organisme.
C’est donc souvent au cours de leur digestion que des catégories d’aliments peuvent devenir producteurs d’acides. Processus naturel dans tous les organismes.
Les protéines qu’elles soient d’origine animale ou végétale seront productrices d’acides. Simplement, les protéines végétales apportent souvent avec elles des sels minéraux, notamment s’il s’agit de légumineuses, de céréales complètes, de plantes.
Ainsi les aliments complets, non raffinés et dénaturés seront moins « acidifiants » globalement, puisqu’ils apportent avec eux une solution au processus digestif producteur d’acidose.
Plus votre nourriture contient de minéraux assimilables, plus elle est riche en bases et permet à votre organisme de combattre l’acidose.
Consommez suffisamment mais sans excès légumes de saison, fruits doux. Si nécessaire, moins de viande, de produits laitiers, et plus de légumineuses et de céréales complètes ou semi complètes.
Et mangez lentement en mastiquant suffisamment pour faciliter le travail digestif.
Essentiel/ Si le stress perturbe malgré tout votre digestion, utilisez des plantes amères digestives, en tisane ou extraits de qualité. De plus, ces plantes activent les émonctoires et facilitent l’évacuation des acides en excès. Associer probiotiques, glutamine avant repas. Le gel à boire d’aloe vera en mangeant.
Evidemment, la cigarette, en perturbant la respiration et en polluant l’intérieur des poumons, est génératrice d’acidose.
Et surtout, le mauvais stress intérieur qui perturbe le travail digestif et contracte muscles et articulations dans tout l’organisme. Le mauvais stress est un grand facteur générateur d’acidité.
L’activité physique, surtout modérée, est toujours bénéfique.
La relaxation notamment autour des repas est aussi à recommander, même si cela semble évident. Mais moins évident à mettre en pratique !
SOLUTIONS NATURELLES
Pour drainer l’acide urique en excès dans l’organisme, équilibrer la balance acido-basique, prendre régulièrement ou en cures de 21 jours, au moins deux fois par an:
La extraits d’artichaut/radis noir, chardon marie ou complexe dit hépatique, le pissenlit, extraits liquides sans alcool,
Et/ou l’aubier de tilleul (écorce), la racine de pissenlit en décoction
ET
Lorsque la régulation alimentaire s’avère compliquée ou même impossible, lorsque le stress intérieur est trop fort et demande de longues années de travail personnel, prendre aussi des compléments alimentaires. Mélanges concentrés de minéraux basiques, (citrates de magnésium, calcium, fer, zinc, manganèse…), ils permettent d’apporter à l’organisme affaibli et en état d’acidose, une certaine recharge minérale indispensable, pour éviter des pathologies plus graves et limiter les effets néfastes de cette acidose.
Complexe ALCALIN
Malate de magnésium
Algue Lithothamne