Le kudzu ou kuzu ou encore kouzou est une plante originaire d’Asie. Sorte de liane à croissance très rapide, jusqu’à 20 mètres par saison, elle possède des racines longues et épaisses. Les fleurs sont bleues à rouges violettes, très raffinées. Son nom latin est Puéraria Montana Lobata. Il existe de nombreuses variétés de Puéraria, notamment mirifica et salvatica, pour d’autres utilisations.
Propriétés culinaires et médicinales
Le kuzu est connu depuis très longtemps en cuisine macrobiotique pour les propriétés culinaires de ses racines. Ses tubercules donnent en effet une farine végétale blanche qui sert de liant, d’épaississant en cuisine asiatique. (Au même titre que la fécule de maïs, l’arrow-root…). On l’utilise facilement dans les potages en cuisine. (voir fiche cuisine santé). 1 à 2 cuillères à café par jour. Là où ses propriétés apaisantes et bénéfiques pour la flore intestinale sont expérimentées depuis longtemps par les pratiquants de médecines naturelles. Le kuzu a toujours été recommandé en Asie pour calmer les diarrhées, les inflammations digestives, comme anti-spasmodique et décontractant musculaire.
On trouve sur le marché des compléments alimentaires un produit sensé être très efficace pour lutter contre les dépendances au tabac et à l’alcool. Ce produit est un extrait de kudzu, de la variété puéraria lobata, dont on utilise la même partie, les tubercules de la racine. On utilise plutôt la variété puéraria salvatica pour la cuisine. Et la variété puéraria mirifica est souvent conseillée en cas de manque d’œstrogènes et pour prévenir l’ostéoporose).
Avec la farine des tubercules de puéraria, on prépare des morceaux précuits et déshydratés ou de poudre raffinée simple ou des extraits de la poudre hydro alcoolique ou autre…
Utilisation de l’extrait de kudzu en cas de dépendances tabagiques, alcooliques….
Les quelques études sérieuses sur le kudzu ont surtout portées sur la dépendance à l’alcool. L’argumentation scientifique qui semble favorable quand à l’utilisation du kudzu en cas de dépendance tabagique est que l’alcool et le tabac utilisent les mêmes neurotransmetteurs, notamment la dopamine.
On trouve sur internet des articles pour expliquer qu’en chine, on buvait traditionnellement des infusions de kudzu pour éviter les désagréments d’une soirée trop arrosée. Précisons toutefois que les infusions semblaient faites aussi avec les fleurs de puéraria. Mais seuls les tubercules, récoltés facilement et faciles à utiliser, sont importés et commercialisés.
Le tubercule de kudzu, des différentes variétés dont la lobata, a effectivement des propriétés médicinales, comme tout aliment d’ailleurs. Il contient par exemple des isoflavones (de la famille des flavonoïdes) comme certaines plantes (soja et dérivés, actée, trèfle rouge, sauge…). Citons la daidzine, la daidzéine, la puérarine, la génicistéine. Ces isoflavones (on connaît par exemple les isoflavones de soja) ont effectivement des actions positives sur l’équilibre hormonal, cardiovasculaire. Mais ils n’expliquent pas totalement les propriétés de sevrage aux drogues. D’autres composants de la racine de puéraria lobata semblent être en cause.
L’extrait de kudzu a vraisemblablement un effet apaisant, antispasmodique. Il calme l’anxiété.
En dehors de son utilisation pour un sevrage tabagique, alcoolique, on pourra donc aussi conseiller l’extrait de kudzu contre les désagréments de la ménopause, bouffées de chaleur, anxiété, nervosité, ostéopénie…
Prendre de l’extrait de kudzu aux doses recommandées par le fabricant est sans risque, même si cette plante a certaines propriétés phyto-hormonales. Ce n’est pas de « l’hormone » ! L’extrait de kudzu peut aider et soutenir durant un sevrage et durant des passages de vie difficiles nerveusement.