Description
Dans le sang, la quantité de fer normale est comprise entre 0.6 et 1.5 mg/L sang. La sidérémie (taux de fer sanguin) varie suivant l’âge et le sexe. Elle est moins élevée chez la femme (sauf cependant pendant la grossesse et l’allaitement) et plus élevé chez le nouveau né (de 1.1 à 2 mg).
Précisons encore la définition de l’anémie. Car dans le langage courant, anémie signifie manque de fer. Or en langage médical, l’anémie est un défaut d’hémoglobine, un appauvrissement du sang avec ou sans diminution du nombre de globules rouges. La chute du taux d’hémoglobine est donc le signe de l’anémie. Les globules rouges peuvent diminuer pour d’autres raisons que le manque de fer ( destruction ou pertes )..
Mais il est vrai que l’anémie par carence en fer est de loin la plus fréquente. Cette anémie est dite « microcytaire par carence martiale ». Elle est donc symptomatique de la carence en fer avancée et s’installe en trois étapes :
1ere étape : Absence de fer de réserve, les stocks sont très bas. Le taux de ferritine est très bas mais l’apport en fer pour l’érythropoïèse (Fabrication des globules rouges) est normal, comme le taux d’hémoglobine. Les signes cliniques sont présents mais considérés comme superficiels (différentes molécules contenant du fer sont affectées, voir ci-après).
2eme étape : Le fer de réserve est épuisé. L’approvisionnement pour l’érythropoïèse diminue, affectant la fabrication des globules rouges et le fonctionnement de toutes les molécules utilisant le fer : myoglobine, enzymes, cytochrome, flavoprotéines. Cette étape est marquée médicalement par une diminution du fer sérique, une élévation de la capacité de fixation de la trans-ferritine, et une diminution du coefficient de saturation. Les signes cliniques sont assez marqués.
3eme étape : La synthèse de l’hémoglobine est affectée. Son taux sanguin chute, signal de l’anémie.
L’anémie apparaît donc comme un fait tardif dans le processus insidieux et progressif du manque de fer dans un organisme.
Hygiène de vie / Alimentation
En anémie, le taux d’hémoglobine descend en dessous de 110g/l chez la femme et en dessous de 120 g/l chez l’homme. Un taux de ferritine en-dessous de 40 indique un gros manque de fer de réserve. En dessous de 20, il y a urgence à remonter les réserves.
La meilleure prévention reste d’avoir une alimentation équilibrée. Malheureusement, cela n’est souvent qu’un vœu pieux ! Entre les personnes qui ne déjeunent pas ou se contentent d’un café, celles qui courent entre cantines et horaires décalées, celles qui sont obsédées par les calories et le surpoids, celles qui ne digèrent plus rien, les hyper stressées et les surmédicalisées, il est trop souvent utopique de vouloir imposer une alimentation type idéale. Il faut s’adapter aux rythmes et aux habitudes des personnes. Et personnaliser au maximum un traitement .
En cas de fragilité et d’inflammations digestives (fréquentes dans les grosses carences de fer), éviter absolument de consommer produits laitiers (lait, fromages,yaourts) et produits riches en gluten (pain et pâtes) dans les mêmes repas que les légumineuses (lentilles, soja, pois chiches…), les poissons, les fruits de mer et les viandes. La digestion sera grandement facilitée, l’intestin moins agressé et donc le fer sera mieux assimilé.Eviter toujours le traditionnel yaourt en fin de repas, remplacer si nécessaire par une compote
Les aliments les plus riche en fer le mieux assimilé restent les viandes, les abats, le boudin noir. Poissons gras, fruits de mer sont intéressants. Et en végétal, soja, lentielles, mais en grande quantité.
Traitements naturels
Il est nécessaire de prendre des produits de complémentation riches en fer. En cas de carences importantes, anémie déclarée, soit en cas de correction alimentaire impossible.
On trouve heureusement d’excellentes préparations au fer préparées naturellement avec des plantes, des légumes, des fruits, des vitamines qui sont en général bien tolérées digestivement et bien assimilées. (Voir les boissons Floradix notamment). Les dosages par prise doivent être de 14 mg, et le nombre de prises peut monter à 3 par jour, De préférence 30 minutes avant les repas ou éventuellement pendant le repas. Le sel de fer doit être accompagné des vitamines B9 et B12 et C
Il existe aussi des fer dit « chélatés », bisglycinate, du pidolate de fer également, des formes de fer parfaitement assimilées et bien tolérées digestivement, n’entrainant pas de constipation sévère. Il est nécessaire d’apporter de 25 à 40 mg de fer au quotidien dans ces cas, sur une longue durée.
Une anémie ne se traite pas rapidement. L’assimilation du fer est régulée de façon différente d’un individu à l’autre. Il faut compter de 3 mois à 1 an suivant les cas. Un homme remontera facilement ses réserves de fer, une femme ayant des règles importantes devra quelquefois prendre des compléments de fer durant des années. Il faut adapter la durée mais ne pas avoir peur de la complémentation naturelle à dosage physiologique. L’alimentation et la digestion sont bien sûr primordiales.
Les médicaments pharmaceutiques (tous les soignants peuvent en témoigner) sont mal adaptés car surdosés, ce qui perturbe trop l’appareil digestif et donc empêche une assimilation efficace du fer. Souvent la seule solution d’urgence en cas d’anémie est la perfusion de fer, qui est normalement contre-indiquée médicalement, dangereuse à long terme pour l’organisme et n’est que temporairement efficace.
Produits conseillés
Compléments naturels de fer
Spiruline
Floradix