Description
Cette inflammation et ces ulcérations de l’intestin, plus fréquentes au niveau du côlon, est difficile à traiter. On en ignore les causes exactes, en la classant dans la catégorie maladie «auto-immune». C’est-à-dire que le système immunitaire agresse son propre organisme. Pourquoi ? On feint toujours de l’ignorer, alors que c’est bien le système nerveux et en amont le cerveau qui contrôle consciemment et inconsciemment les fonctions et les organes.
Ce que l’on peut tout de même constater, c’est la grande nervosité « intériorisée » des personnes atteintes de cette maladie. Bien sûr, les prédispositions génétiques, le tabac, l’alimentation et la digestion, la pollution, seront des facteurs aggravants mais non déterminants. Le facteur principal « psychosomatique » reste un stress intérieur trop important qui s’exprime au niveau intestinal comme ce pourrait être au niveau de la peau ou d’un autre organe
On constate facilement qu’un stress fort déclenche : constipation, diarrhées, inflammations bénignes, troubles digestifs de toutes sortes. Alors, si ce stress, de moyen devient très important et chronique, et surtout intériorisé, comment ne pourrait-il pas déclencher une maladie inflammatoire chronique. D’autant que le mauvais stress intériorisé est peu ressenti consciemment et agit insidieusement !
Hygiène de vie / Alimentation
Ces remarques concernant la maladie de Crohn n’empêche pas bien sur de traiter au mieux les symptômes pénibles de cette pathologie intestinale.Les traitements naturels de l’inflammation intestinale ulcéreuse, de la maladie de Crohn, sont presque identiques à ceux d’une forte colite ou rectocolite.
On veillera à avoir une alimentation saine, à utiliser efficacement propolis et poudre de lithothamne, argile, pollen, des plantes adoucissantes comme la guimauve, la mélisse, la passiflore, la verveine, et une bonne régulation du travail hépatique et stomacale – pour soulager le travail intestinal -. Meilleure sera l’hygiène de vie générale, plus supportables seront les symptômes de cette grave pathologie – douleurs, diarrhées…-.
Une psychothérapie, une assistance psychologique, les techniques douces d’apaisement du mental ne sont ni rapides, ni miraculeuses. Pourtant, c’est aussi de ce côté qu’il faudrait chercher. Recommander l’écriture, l’expression écrite des ressentis et émotions, expression verbale, artistique, associées par exemple à la sophrologie.
Traitements naturels
Les anti-inflammatoires intestinaux naturels :
La propolis de très bonne qualité et riche en bioflavonoïdes- Propolis verte par exemple, en gélules, environ 2 ou 3 fois par jour en traitement ou en prévention. La propolis assainit en même temps la flore intestinale.
L’extrait de curcuma titré, Premium, mais sans pipérine de poivre. une dose de deux à trois fois/jour aux repas. Cures régulières de 2 mois.
La bromélaine, une enzyme digestive qui est aussi anti-inflammatoire. Elle doit être titrée en GDU actifs, à 2000/g au minimum. Deux doses par jour, comme le curcuma.
L’ aloe vera en gel à boire –1/4 de verre 3 fois par jour en traitement ou à plus petites doses en prévention.
La glutamine a une action apaisante et bénéfique sur les muqueuses digestives et surtout intestinales. Il existe aussi des probiotiques pour intestins sensibles avec glutamine.
L’algue lithotamne, une algue sédimentaire. Prendre 1 cuillère à café diluée 2 fois par jour -. Pour calmer et fortifier en reminéralisant les muqueuses digestives.
Le pollen est un excellent fortifiant et régulateur intestinal. Bien le mâcher.
Drainer régulièrement le foie avec chardon marie ou desmodium, et en infusions, la camomille, la mélisse ou la verveine, la guimauve.
Complémentation nutritionnelle
Cures de magnésium bien assimilé et surtout bien toléré digestivement. Préférer les formes bisglycinate citrate, malate de magnésium ou encore liposomal. Attention à l’effet laxatif de certain magnésium (oxyde, chlorure) pouvant accentuer les diarrhées. Dans tous les cas, la prise de compléments alimentaires doit être parfaitement tolérée et digérée. Quitte à les prendre en toute petite quantité, durant les repas.
Cure de complexe B intégral ou B9 B12
Surveiller toujours un manque de fer – Le syndrome inflammatoire masque souvent, dans la prise de sang, le manque de fer, en faisant monter la ferritine qui est un marqueur inflammatoire. Donc méfiance, surtout si la ferritine est haute. Il faut des analyses complémentaires ou voir le taux d’hémoglobine et les symptômes caractéristiques de la carence en fer.
Prendre des acides gras essentiels oméga 3 6. Huiles d’onagre/bourrache et huile de lin ou huile de poisson des mers froides. En continu, 20 jours environ par mois.
Au niveau alimentaire éliminer tous les produits laitiers de vache pendant les crises. Garder éventuellement un peu de fromage de chèvre et yaourts ou faisselle de chèvre. En dehors des crises, réduire mais pas de lait, ni de fromage gras.
Se méfier des céréales à gluten. Le blé est la plus courante. Le gluten – souvent ajouté aux blés industriels – est allergisant et déclenche facilement des diarrhées lorsqu’il est mal supporté par un organisme affaibli. Donc réduire ou supprimer : pâtes, pâte à tarte, pizza, pain… Remplacer par des céréales sans gluten : riz ½ complet, quinoa, sarrasin, maïs.
Les fibres en excès – légumes, fruits, céréales complètes… – sont irritantes en cas de crise inflammatoire mais nécessaires à un bon fonctionnement intestinal. Donc trouver le bon compromis. Peu en périodes de crises, un peu plus en dehors
Utiliser de l’huile de colza ou d’olive de première pression et ajouter chaque jour 2 cuillères à café d’huile de cameline de 1ère pression à froid bio, sans la chauffer.
Consommer chaque jour du poisson ou de la viande blanche ou un œuf mais toujours mollet, pas d’œuf dur. Mâcher suffisamment et lentement vos aliments.
Produits conseillés
Propolis verte
Aloe vera en gel à boire
Glutamine ou Probiotique avec glutamine
Curcuma liposomal
Bromélaïne 2500
Magnésium malate
Complexe B intégral ou B9 B12
Lithothamne