Description
En dehors de pathologies importantes et traitements médicaux sérieux occasionnant une rétention d’eau, comme la prise de certains médicaments, une insuffisance cardiaque, rénale, une cirrhose… Les problèmes bénins souvent posés par la rétention d’eau sont liés au surpoids. D’ailleurs il est fréquent que les femmes parlent de rétention d’eau alors qu’elles n’ont en fait qu’un léger surpoids localisé de graisse et non d’eau, des ballonnements sur le ventre qui ne sont pas dus à de l’eau
Il est essentiel de savoir pourquoi cette rétention d’eau est installée. Les raisons les plus fréquentes sont les problèmes et dysfonctionnements hormonaux, une mauvaise circulation veineuse, un gros stress intérieur… Ces problèmes sont fréquents à tous les âges de la femme, durant la période de cycles, accompagnant souvent un syndrome prémenstruel. Comme au passage en ménopause et durant la ménopause.
Hygiène de vie / Alimentation
On traite donc les dysfonctionnements hormonaux, en amont du problème de rétention d’eau, et on conseille les plantes circulatoires et hépato-diurétiques pour aider le corps à mieux éliminer l’eau en excès. Consulter les fiches « règles difficiles » et « ménopause »
Il est souvent important de prendre en parallèle des compléments riches en minéraux et oligo-éléments, pour compenser les pertes minérale
Traitements naturels
En cas de rétention d’eau avant ou pendant les règles, consulter avant tout la fiche conseils « règles » pour agir en amont sur la cause du problème de mauvaise élimination de l’eau. Traiter en priorité les problèmes de règles difficiles, abondantes ou absentes. Plus les règles sont régulières, normales, moins elles causent de problèmes de rétention d’eau, de circulation, de migraines…
L’huile d’onagre (et les oméga3) associée avec les extraits de plantes dont le gattilier, le yam, l’alchemille ou l’achillée millefeuille permettent souvent d’améliorer rapidement les problèmes hormonaux dus aux cycles. Sans négliger les compléments reminéralisants à base de fer biodisponible, de magnésium et autres oligo-éléments. Ne jamais oublier le drainage du foie régulier, pour une bonne digestion et assimilation, notamment des acides gras.
A la ménopause, une femme n’est pas condamnée à faire de la rétention d’eau. Le bouleversement hormonal crée évidemment fatigue et stress, mais ce n’est souvent que passager. Une bonne hygiène de vie, un stress maîtrisé et éventuellement une prise de compléments alimentaires naturels, des extraits de plantes dont la maca, permettent d’éviter prise de poids, rétention d’eau. Le corps se rééquilibre et s’adapte en ayant simplement une moindre concentration d’hormones.
Avant de vous jeter sur les plantes diurétiques genre queues de cerises, barbe de maïs, busserole et autres plantes souvent de qualité aléatoire, équilibrez votre corps, en drainant foie et système digestif, en mangeant sainement et suffisamment et en ayant une bonne gestion du stress.
Durant la grossesse : Le problème de la rétention pendant la grossesse est bien sûr mécanique. La pression du bébé sur le bas-ventre empêche une bonne circulation des liquides. La marche, la gymnastique douce, les jambes surélevées sont les premières recommandations. Une alimentation équilibrée et saine, un système digestif en ordre sont nécessaires. Attention toujours à une carence en fer importante qui épuise l’organisme et cause de nombreux problèmes dont la rétention d’eau peut faire partie. Carence trop fréquente aujourd’hui chez les jeunes femmes.
On utilise durant la grossesse, pour stimuler en douceur le foie et les reins, un mélange de plantes amères digestives à base par exemple d’artichaut, de pissenlit, de chardon marie, de curcuma, romarin… et pour soutenir la circulation veineuse, des extraits de ginkgo biloba et de marron d’Inde. Pas d’utilisation en continu avec ces plantes et toujours à doses modérées.
En dernier ressort, pour la rétention d’eau, utiliser un mélange de plantes diurétiques et drainantes douces à base de bouleau, de pissenlit, thé vert, cassis… Et associer un complément riche en sels minéraux comme la spiruline, la poudre d’orge germé, le lithothamne.
RAPPEL
Les plantes les plus stimulantes de l’élimination rénale dans ce cas sont:
–Le bouleau. Les feuilles et la sève. La sève fraîche de bouleau est riche en minéraux
– L’ortie et la prêle sont stimulantes de l’élimination et reminéralisantes en même temps
– L’aubier de tilleul sauvage en bâtons, préparé en décoction. Il s’agit de la seconde écorce de l’arbre, gorgée de sève. L’aubier de tilleul sauvage stimule aussi en douceur la vésicule.
–Le thé vert, bourgeon et premières feuilles.
–Le pissenlit, feuilles et racine. Le pissenlit est également un bon draineur et stimulant hépatique. Le cassis est un bon draineur général. La busserole est très efficace en cures ponctuelles.
Il est conseillé de faire des cures de 20 ou 40 jours, suivant les plantes et produits choisis, arrêter 10 ou 20 jours et reprendre si nécessaire. mais de ne pas prendre en continu ces plantes, sauf prescription particulière. Prendre ces extraits de plantes avant ou entre les repas, et boire suffisamment de liquide entre les repas.
Toutes ces plantes ont un effet diurétique doux. Elles n’agressent pas les reins et n’ont rien à voir avec l’action d’un médicament diurétique. On les utilise toutefois avec précautions en cas de grossesse, de problèmes rénaux graves.
Produits conseillés
Bouleau. Cassis. Pissenlit
Ortie Prele
Chardon marie
Gattilier/Yam/Alchémille/Achillée millefeuille