Pamplemousse, extrait de pépins de pamplemousse et médicaments !
Beaucoup de bruit pour rien ou presque rien…
Pour résumer l’origine de l’affaire « pamplemousse et médicaments », il s’agissait au départ de problèmes divers, pathologies cardiaques médicalisées, rencontrés au Canada et aux Etats-Unis, dans les années 2000, suite semblait-il à du jus de pamplemousse industriel consommé « en excès ». Un litre par jour au moins. Des études épidémiologiques tronquées ont rapidement affirmé que les problèmes de santé venaient du pamplemousse et assimilé ce fruit à un aliment « dangereux » en cas de prise médicament. De manière outrancière et ridicule ! Plusieurs enquêtes parallèles, passées sous silence, ont soupçonné des pollutions de ces jus aux pesticides ! Et de fait, l’utilisation de pesticides dangereux en quantité importante était très fréquente à l’époque et pas seulement aux Etats-Unis. Sans oublier les traitements chimiques de « conservation ». Mais
Comme toujours, il est commode et facile d’attaquer les produits naturels en partant de quelques cas isolés, mal étudiés et aux conséquences exagérément mises en avant.
Polémique : Le jus de pamplemousse contiendrait des substances, très mal déterminées, susceptibles de diminuer ou d’accentuer l’action des médicaments et de leurs effets secondaires. Et même si certaines études sembleraient, il faut vraiment mettre au conditionnel, prouvé que le jus de pamplemousse consommé au même moment que certains médicaments, serait susceptible d’augmenter ou de diminuer l’action de ces médicaments, le risque est mineur, rare. Et il suffirait de prendre médicaments et pamplemousse à 2 heures de distance pour éviter tout problème SIC
A noter qu’il s’agirait, d’après certaines études Canadienne notamment, de jus de pamplemousse industriel, les jus « maisons » auraient semble-t-il, moins de contre-indication. On soupçonnerait la partie blanche de la peau d’accentuer les effets nocifs (partie qui contient souvent, soit-dit entre nous, les produits chimiques de traitements de conservation !)
A noter qu’il n’y a aucune étude vraiment sérieuse, approfondie, de longue durée, pas de statistiques, pas d’études sur les possibles effets néfastes de pesticides et conservateurs chimiques présents dans la peau, le fruit, par d’études comparatives entre fruits bios et fruits traités, enfin bref, c’est un flou total. Mais des articles disparates qui, comme on le sait, peuvent facilement provenir de laboratoires corrompus par les besoins de financement. Toutefois, rester dans le flou et entretenir la peur, est bien pratique pour garder du « pouvoir » ! C’est malheureusement devenu trop fréquent dans le domaine médical, dans la recherche, depuis bien longtemps. L’ensemble des articles ont été publiés de 200 à 2012.
De plus, selon certaines études, la consommation du fruit ne causerait aucun problème, ce serait surtout le jus qui pourrait être problématique avec l’utilisation de médicaments. Selon l’AFSSAPS*, une consommation équilibrée d’un à deux verres par jour en dehors des prises de médicaments (2 heures avant) ne poserait pas non plus de problème.
Mais selon d’autres instances, une certaine revue médicale très connue mais hélas « très corruptible », fruit et jus sont à déconseiller en cas de prise de médicaments dans « tous » les cas. Et le jus d’orange poserait aussi problème. (articles publiées en 2012)
Ainsi, c’est souvent un jus de pamplemousse véritablement « dangereux « qui est présenté par certaines instances scientifiques médicales, en toute objectivité bien sûr ! Informations facilement colportées sur internet et entretenant la peur chez les consommateurs de pamplemousse et prenant des médicaments.
A noter encore que les extraits des pépins de pamplemousse ne posent aucun problème à ce jour. Mais à nouveau on laisse souvent un « flou » s’installer, en faisant peur avec l’utilisation de ces extraits anti-infectieux, pourtant très utilisés depuis plus de 25 ans. Et pourtant, pour élaborer l’Epp*, nombre de fabricants utilisent le péricarpe, voire tout le fruit. Mais presque toujours à partir de fruits bio !
En conclusion, à chacun d’en déduire quelques évidences concernant la consommation de pamplemousse….
Mais il serait temps de retrouver un peu d’éthique dans les affirmations, les recherches, les allégations, visant à instiller de la peur dans les populations. Populations qui ne recherchent qu’à soulager leurs mots sans effets secondaires excessifs.
Attaquer un produit comme l’extrait de pépins de pamplemousse parce qu’il est naturel et surtout non « brevetable », donc peu rentable, est totalement désolant et va à l’encontre de toute éthique médicale.
* Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
*Epp : extrait de pépins de pamplemousse
C.DREZET Septembre 2022