Description
Les bouffées de chaleur, traditionnelles à la ménopause, peuvent survenir également chez des personnes plus jeunes, en proie à des dérèglements hormonaux – Faiblesse de la thyroïde, par exemple – ou en proie à une nervosité excessive. Dans ce dernier cas, elles sont associées à des montées d’angoisse, mains moites et transpiration.
A la ménopause, la baisse de l’activité hormonale provoque ces bouffées de chaleur souvent cycliques et bien rythmées – notamment la nuit -. Elles sont évidemment liées à cette baisse d’hormones, normale en cette période mais sont également accentuées par un stress intérieur important, voire une dépression légère – classique à cette période de basculement dans la vie – et à des carences minérales -fer et magnésium -.
Tous ces facteurs se cumulent avec une plus ou moins forte intensité. On comprend alors pourquoi les bouffées de chaleur sont souvent difficiles à traiter rapidement et radicalement.
Hygiène de vie / Alimentation
D’une personne à l’autre, les résultats de tel ou tel traitement seront très fluctuants. Il est souvent nécessaire de faire des essais en variant les plantes utilisées (lesquelles ont des compositions différentes) ou les associations avec les huiles végétales. Pour poursuivre un traitement à long terme, il faut une amélioration sous 20 à 30 jours sinon essayer autre chose.
Un système digestif et hépatique en bonne forme est indispensable. Ne pas hésiter à drainer le foie et l’appareil digestif avec des extraits de plantes amères de bonne qualité, Cela sera toujours bénéfique. Les bouleversements hormonaux perturbent souvent le travail hépatique. – artichaut, chardon marie, desmodium ou encore fumeterre, gentiane, pissenlit,
Travailler la gestion du stress interne par la respiration, le sport de détente, la sophrologie, les gymnastiques chinoises.
Traitements naturels
Les plantes traditionnellement utilisées à la ménopause, préménopause et ménopause installée, sont conseillées.
Sauge elle peut stimuler dans l’organisme la fabrication d’hormones oestrogéniques.
Le Yam, le gattilier sont plutôt pro-progestérone.
Achillée millefeuille, bourgeons de framboisier, alchémille, ont une action régulatrice globale. En cas de saignements importants en pré ménopause, privilégier l’achillée.
Les isoflavones de soja contiennent des polyphénols antioxydants, génistéine et daidzeine, pouvant aussi agir sur les équilibres hormonaux, notamment le manque d’oestrogènes.
Avoir toujours à l’esprit (malgré les soi-disantes études et articles destinés à faire peur et décourager de prendre des plantes) que, en aucun cas, on ne prend, avec ces plantes, des œstrogènes ou de la progestérone purs ! Et les isoflavones sont apportés à des concentrations bien inoffensives. C’est bien pourquoi les résultats sont toujours aléatoires. L’organisme reste maitre du jeu !
On associe souvent des huiles d’onagre et des oméga3, lin ou poisson, pour l’équilibre général. Il est nécessaire de digérer facilement les aliments gras lorsque l’on prend ces huiles. Drainer et activer le foie éventuellement avec un extrait de chardon marie ou de desmodium ou d’artichaut.
Compléter si nécessaire avec des plantes luttant contre stress et anxiété :l’extrait de Griffonia simplicifollia riche en 5HTP est très efficace, pour soulager l’anxiété. Ou simplement un extrait d’aubépine. Passiflore et valériane calment et aident au sommeil. Millepertuis, safran, s’il y a un peu de déprime
Mise au point sur les plantes à visée phyto-hormonale : On raconte beaucoup de bêtises sur les plantes à visée phyto-hormonale. Pourtant les produits à base de plantes ne renferment jamais des « hormones » libres, comme dans les médicaments. Il y a une certaine action mais indirecte, et d’ailleurs non automatique. C’est bien pour cela que les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Les extraits de plantes ne forcent pas l’organisme, mais participent à une régulation. Les aliments végétaux, les plantes, sont nombreux à contenir des phyto pré hormones. Mais les effets n’ont rien à voir avec des hormones de synthèse. Et le soja ne serait nocif, avec sa concentration en antioxydants, génistéine et daidzeine, qu’à des quantités ingérées énormes, bien au-delà de ce nous mangeons habituellement !
C’est encore plus vrai pour l’huile d’onagre, l’huile de lin. C’est totalement ridicule de déconseiller ces huiles en cas de cancer du sein ! L’huile d’onagre apporte des acides gras AGL, l’huile de lin des oméga3, et des phyto pré hormones à des doses infimes.
Produits conseillés
Sauge et/ou Yam ou Gattilier
Bourgeons de framboisier
Griffonia. Millepertuis
Oméga3 et huile d’onagre et Chardon marie