Description
La sclérose en plaques, maladie inflammatoire du système nerveux central reste sans traitements médicaux très efficaces comme de nombreuses pathologies « auto-immune ». Même si une origine virale a été envisagée.
Elle provoque des atteintes graves de la mobilité et souvent du nerf optique. Sans être mortelle, elle raccourcit la vie et surtout est très handicapante.
Rappelons que la sclérose en plaques est une atteinte des gaines de myéline entourant les nerfs, gaine formée principalement d’acides gras.
Cette maladie évolue par poussées, suivies de rémissions qui peuvent durer plusieurs années. On peut donc facilement croire à l’efficacité d’un traitement si on n’évalue pas celui-ci sur plusieurs années. Il suffit de prendre un ou des produits après une phase de poussée, soit pendant une rémission, pour croire la maladie traitée avec succès. D’où de nombreux traitements naturels proposés, quelquefois fantaisistes !
Traitements naturels
Proposés d’après les travaux et études poursuivies durant 40 ans par la Doctoresse Catherine Kousmine
Les 3 axes principaux sont :
- Une alimentation allégée, équilibrée, riche en aliments vivants, sains, non raffinés, non hydrogénés. Un système digestif et intestinal équilibré, fortifié par les plantes et la gestion du mauvais stress.
- Un apport d’acides gras essentiels non hydrogéné, huiles d’onagre et/ou bourrache pour l’apport en AGL, de cameline ou de lin ou d’huile de poisson pour l’apport en oméga3.
- Un apport de vitamines, minéraux et autres nutriments. Principalement, les vitamines A ou bêta-carotène et D3 , celles du groupe B, vitamines E et C. Et les minéraux essentiels que sont le magnésium , le calcium, le fer, le zinc. . De la lécithine de soja et des phospholipides cérébraux. Eventuellement des acides aminés essentiels.
Les apports en acides gras essentiels oméga3 et 6 GLA
Un point essentiel du traitement Kousmine est l’importance mise sur les carences en acides gras essentiels oméga-3 et 6. Elle regroupait sous le terme de vitamine F ces acides gras si importants dans le métabolisme cellulaire. Rappelons que la sclérose en plaques est une atteinte des gaines de myéline entourant les nerfs et que cette gaine est surtout formée d’acides gras. Une des fonctions des acides gras essentiels est d’assurer l’intégrité des membranes cellulaires.
Tout le monde reconnaît aujourd’hui l’importance des acides gras poly-insaturés pour un bon équilibre alimentaire. Mais il faut avant tout une huile de «première pression à froid». C’est la seule méthode d’extraction des huiles qui préservent l’intégrité des acides gras essentiels. Le raffinage, l’hydrogénation, la chaleur excessive les dégradent ou les éliminent.
Huile d’onagre-bourrache et Oméga 3 de poisson ou de lin (ou cameline ou chanvre)
Il faut donc retenir comme point important l’apport d’acides gras essentiels oméga-6 dits GLA sous forme d’huile d’onagre ou onagre/bourrache, de première pression (1500 à 3000 mg par jour). L’apport également d’acides gras essentiels oméga-3, que l’on trouve en mangeant des poissons gras (peu chauffés) et/ou sous forme d’extraits huileux. En végétal, huile de lin ou de cameline ou de chanvre
En cuisine, utiliser une huile de colza pour la cuisine, en la chauffant le moins possible. L’huile d’olive supporte bien la cuisson. Comme l’huile de coco. On adjoint un peu d’huiles de cameline ou de lin ou de noix, crues. Consommer des noix entières, des amandes, des graines oléagineuses.
Et rappelons que les acides gras sont métabolisés au niveau du foie. Donc ne pas hésiter à prendre souvent des plantes amères favorables au fonctionnement hépatique (Feuilles de tiges d’artichaut ou chardon maris, curcuma, desmodium, pissenlit…)
Les nutriments essentiels
Enfin le troisième volet du traitement Kousmine à retenir est la complémentation forte en nutriments essentiels. Notamment en début de traitement, le temps que l’alimentation et la digestion rééquilibrée prennent le relais, après quelques mois. Ce volet est souvent oublié voire négligé dans le traitement Kousmine. Il est vrai que sa formation allopathique la fit se tourner vers des complémentations pharmaceutiques. Or la médecine officielle l’a superbement ignorée et la médecine naturelle n’a pas pu ou osé reprendre ses prescriptions. Pourtant il est aisé de convertir ces apports nutritionnels complémentaires en compléments alimentaires naturels, largement utilisés et très efficaces.
Vitamine C
En reprenant les dosages de Mme Kousmine, prendre 500 mg deux fois par jour, mais il serait plus judicieux encore de prendre les 1000 mg journaliers en 4 à 5 prises réparties dans la journée avant ou entre les repas. De préférence choisir une vitamine C naturelle, extraite du camu-camu, de l’acérola…
Vitamine D3
Vitamine D3 Une dose de 2000 ou 6000 UI matin.
Vitamine A ou sous forme de bêta-carotène. Et vitamine E, souvent présente dans les capsules huileuses
Vitamines du groupe B
Sous forme de complexe B à effet prolongé. Deux fois par jour. Insister sur les vitamines B1, B6, B9, B12.
Magnésium
Utiliser plutôt les formes citrate, glycerophosphate, bisglycinate, malate, du magnésium marin si celui-ci est bien supporté. Deux fois par jour, avant ou entre les repas.
Calcium
Utiliser surtout du lithotamne en poudre, une algue marine qui contient une forte proportion de calcium sous forme basique et bien assimilable. Le lithothamne renferme aussi du magnésium et tous les oligo-éléments marins.
Fer
Le grand oublié. Pourtant Mme Kousmine ne l’oubliait pas mais par contre, elle utilisait des injections intraveineuses, dés que le fer sanguin était trop bas, (notamment pour les femmes réglées, ou pendant et après les grossesses). Ce que nous déconseillons totalement (voir dossier sur le fer). Il existe des spécialités naturelles riche en fer, très efficaces et bien tolérées. En cas d’extrême sensibilité digestive, on prendra de petites doses au milieu des repas. Sinon une dose ½ heure avant les repas principaux. Voir notamment le fer Bisglycinate ou le fer liposomal. L’injection est rapide mais dangereuse et renouvelée souvent, le fer injecté en excès va s’oxyder au niveau hépatique.
Phospholipides cérébraux
Mme Kousmine prescrivait également pour la sclérose des prises de phospholipides cérébraux. Or à l’époque, ces phospholipides étaient extraits de cervelles de bœuf, de porcs. On consommait d’ailleurs fréquemment au quotidien ces aliments. Depuis la maladie de la vache folle, par peur des contaminations virales, on a supprimé ces extraits. On pourra donc utiliser (même si c’est peut-être moins efficace ) de la phosphaditylsérine (le nom scientifique de ces phospholipides) extraite du soja ou d’œuf ou de poissons.
Lécithine de soja
Nous conseillerons aussi de prendre de la lécithine de soja en granules ou en capsules huileuses. Une dose aux principaux repas ou plus.
Citrates alcalins. Equilibre acido-basique
Mme Kousmine corrigeait également l’acidité du terrain organique par la prescription de minéraux basiques. Des citrates de magnésium, potassium, calcium , phosphore, fer… (voir dossier équilibre acido-basique). On peut contrôler l’acidité des urines avec des petites bandelettes indiquant le pH urinaire. Celui est en général acide le matin et doit remonter à une valeur proche de 7 dans la journée.
Complexe d‘acides aminés essentiels
Produits conseillés
Onagre et oméga3 2000
Fer liposomal et multi vitamines
Lécithine de soja en granules ou en capsules huileuses ou phosphaditylsérine
Vitamine D3
Chardon marie
Magnésium malate ou Complexe Alcalin
Complexe d’acides aminés